lundi 11 septembre 2017

Les Sorcières de Skelleftestad 1 et 2 de Jean-François CHABAS

Les Sorcières de Skelleftestad 1 et 2 


Jean-François CHABAS

Ecole des Loisirs


Septembre 2010 / Janvier 2011
104 p./ 116 p.

 "Une sorcière se nourrit de la course des bêtes sauvages, de celle des eaux vives, de l'énergie d'une terre offerte au ciel et non recouverte de macadam, de la sève des grands arbres. Et, accessoirement, du muguet, des roses trémières, des coquelicots, des pensées et des primevères. Des crocus, alliés minuscules, mais très actifs, de la forge magique. Une sorcière se repaît de l'air brassé par les vents du nord."

 L'histoire

 Son nez n'est pas du tout crochu. Elle ne chevauche aucun balai, ne touille aucun chaudron. Pourtant, Ingrid est une sorcière. Et une belle. Le jour où elle débarque au village de Skelleftestad, tous les hommes tombent raides. Elle pourrait prendre celui qu'elle veut. Alors pourquoi choisit-elle d'épouser Nils Swedenborg, qui est certes beau, joyeux, fidèle et travailleur, mais aussi pieux et indécrottablement stupide ? Pour se ranger ? Mener une vie tranquille au coin du feu, avec le charpentier du cru, et s'en aller prier au temple tous les dimanches ? Non. Une sorcière a un besoin viscéral de tours et de magie. C'est leur fille qui raconte l'histoire

 " Autant demander à un diablotin de barboter dans un bénitier, à une vipère de passer des vacances chez une famille de hérissons."

Mon avis

Jean François Chabas "pond" une histoire cocasse avec une sorcière maléfique en mal de progéniture. Johanna, la fille aînée nous raconte l'histoire de sa mère et sa vie de sorcière. 

 " La bêtise est une paresse de l'esprit. Tu me feras le plaisir de réfléchir avant d'avancer des hypothèses farfelues. "
 Il n'épargne personne dans les portraits de chacun. 
Le père est un benêt gentil qui parle comme le Bon Gros Géant de Roald Dahl "La... Voyagerie ? Exploratorer ! Voir le monde !" .  
Pour Ingrid, la mère, c'est tout le contraire, une femme sournoise et mauvaise.  

"Il est vrai qu'à ma mère, dans les bras de Morphée, on attribuerait les plus grandes vertus. Elle est si calme alors, si détendue. 
Il faudrait qu'elle dorme tout le temps."  

C'est drôle et sans prétention, on passe un bon moment de lecture

"Nous avons vu la rougeur monter sur le visage de notre mère, comme un verre de vin qu'on remplit."

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